La société de communication spécialisée dans les matières environnementales, crée par Pascal François en septembre 2018, est aujourd’hui devenue leader dans l’accompagnent de RIP (réunion d’information préalable) organisées par les acteurs développant des projets éoliens industriels mais pas que…
La majorité des grands noms du secteur font aujourd’hui appel aux services d’AFP Pro Management. Des services qui vont de la prise en charge complète de toute la communication inhérente à ce temps fort qu’est une RIP à la modération de la soirée elle-même réunissant en salle un public majoritairement composé de personnes « opposées » au développement éolien dans leur commune/localité.
Une RIP est donc une Réunion d’Information Préalable à l’introduction d’une demande de permis unique par un promoteur de projet industriel postulant à l’octroi d’un permis de classe 1. Une RIP est en fait un temps formel, voulu par le législateur Wallon, déterminé dans le CoDT (code d’aménagement du territoire). Un temps contraignant le promoteur et le bureau d’études désigné par ses soins à venir présenter les objectifs et le déroulé d’une étude d’incidences sur l’environnement (EIE) mais aussi le projet en lui-même, dans sa globalité et ce, sous la Présidence de l’Autorité communale, comme le prévoie les textes.
Les citoyens peuvent, au cours de cette soirée, poser des questions, formuler des remarques, des observations et proposer des alternatives raisonnables,… Leur avis est pris en compte!
Les RIP font par ailleurs l’objet de la rédaction d’un procès-verbal et parfois d’un enregistrement audio et/ou vidéo.
Une RIP est en fait le premier espace d’expression de la population dans le cadre du cheminement d’un projet.
Pascal François : « Je suis heureux d’avoir pu développer une expertise particulière dans ce qui est un toujours un exercice « périlleux », à savoir permettre à un promoteur, un bureau d’études et une population d’échanger, le plus sereinement possible, autour de la question du développement d‘un projet industriel. Je le disais, l’exercice est périlleux et à tout le moins délicat dans la mesure où une RIP, tous secteurs confondus, réuni majoritairement des personnes opposées, parfois fortement, qui à l’éolien, qui à l’extension d’une carrière, qui à l’extension d’un quartier ou encore d’une zone d’activités économiques… Mon rôle consiste à poser un cadre à ces soirées et à distribuer la parole de manière pertinente tout en veillant à ce que les débats se passent sereinement, c’est-à-dire dans le respect de chacun et sans éclat de voix. En pratique, je suis en salle, micro à la main, au milieu du public. C’est ma façon de fonctionner. Je suis amené à reformuler les questions mais aussi les réponses pour faire avancer les débats et surtout, les rendre les plus productifs possibles. Je m’accroche à un cadre clair. Je m’attache à permettre le débat sur des éléments recevables et je n’hésite pas à rejeter ce qui ne l’est pas pour ne pas qu’une telle soirée parte dans toutes les directions. Je considère une RIP comme un temps fort d’expression citoyenne et j’éprouve de plus en plus de plaisir dans cet exercice. J’ai toujours aimé modérer des débats. Je viens de terminer ma cinquantième modération. Autant dire que je mesure à quel point je dois soigner ma forme pour rester performant. Car je peux vous l’assurer, ce genre de travail nécessite une concentration de tous les instants et une certaine énergie… ».